En Egypte, on contre-attaque.
L’Egypte en danger. Un peuple divisé. Deux squares, deux rassemblements, deux identités.
Au square ettahrir, les anti-Morsi avec le célèbre slogan « dégage ». A peine un an au pouvoir et ils ont déjà assez de leur président et de son parti. Claquant toutes les portes au dialogue, ils veulent le faire tomber de la même façon dont fut destitué Moubarak. Les « rebelles » ne sont en vérité que ces fouloul de l’ancien régime qui reviennent sous un nouveau nom et en force. Appuyés par les médias, ils ont conquis du terrain. Usant d’un style anarchique, tuant, brulant, ils ont poussé le peuple à croire fortement que l’unique issue au salut du pays est le départ du président.
Dans un autre coin, au square Rabia el adaouia, ce sont les partis islamistes avec à leur tête « les Frères musulmans » appuyant le président avec leur slogan « la légitimité est un trait rouge ». Ils voient que cette rébellion n’est en fait qu’une forme de spoliation du pouvoir. Après tant de patience, cette fois ci, ils se montrent prêts à toute évidence afin de protéger ce qu’ils ont acquis de droit par le biais des urnes.
Un autre facteur est entré en jeu, l’armée qui menace. Elle donne un ultimatum de 48 heures après quoi elle appliquera « sa feuille de route ». Destituera-t-elle le Président ? Obligera-t-elle les leaders de l’opposition à s’asseoir et entamer un vrai dialogue avec la présidence? Rien n’est clair. Attendons et prions pour le salut de l’Egypte et son peuple.
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