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L’énigme Ben Bella.

Ahmed Ben Bella, n’est plus. A 96 ans, il rendit son âme ce Mercredi 11 Avril 2012. Ce grand militant et moudjahid  s’est éteint après 50 ans de l’indépendance de son pays.  Avec  lui, disparait un autre visage historique. La liste de ces héros qui déclenchèrent des batailles politiques contre un ennemi chevronné dans le domaine puis une guerre inégale entre les deux camps, tire à sa fin.

 Ben Bella le jeune, est l’authentique algérien qui fait tout pour faire réussir une cause qu’il voit juste. Il abandonna le football alors qu’il était un joueur talentueux avec l’Olympique de Marseille. Le «holdup» de la poste d’Oran, sa fuite de sa prison, le détournement de son avion, est tout ce qu’aiment les jeunes de tous les temps. C’est la bravoure, la « rojla » dans son noble sens. Un jeune d’hier  que nos jeunes d’aujourd’hui doivent prendre comme exemple dans l’amour du pays et la bataille de son édification.

Pour cette triste occasion, l’Algérie rendit un vibrant hommage à celui qui fut son premier président élu après son indépendance. Elle s’est réconciliée officiellement avec une étape de son histoire et elle devait le faire. Certes, l’homme après son retour d’exil et surtout après avoir abandonné l’opposition, fut mieux considéré. Malgré cela, il restait un coin noir dans notre histoire, que beaucoup de gens, surtout ceux de l’après indépendance ne savaient ce qui se cachait derrière ni pourquoi.

Et soudain, les langues se sont déliées le jour de sa mort. Des éloges fustigèrent de partout. Des témoignages nous apprirent que l’homme était bien aimé du peuple, qu’on nommait  « le père du peuple». Il était sage, résolvait les problèmes sans blesser ses adversaires.  

 La censure sur l’archive audio-visuel de la période de Ben Bella le président c’est, à son tour soudainement levée. On vit alors un beau président, accueilli chaleureusement et  ovationné par les foules dans chaque meeting.

Une remarque qui, je crois,  n’aura pas échappée à quiconque, c’est la présence permanente de Houari Boumediene à ses côtés. Aussi la façon dont il le regardait, vive et  menaçante. On dirait que l’homme ne supportait pas du tout son président et le putsch qu’il mena le 19 Juin 1965 affirme cette hypothèse. 

Si Ahmed Ben Bella est mort mais l’histoire restera pour dire aux générations futures que cet homme fut le premier président d’une Algérie libre et indépendante. Qu’il était un de ces héros qui, l’amour de leur pays les a poussé à faire l’impossible et l’inimaginable contre une puissance mondiale afin ’arracher l’indépendance de l’Algérie.

Reposes en paix cavalier, toi qui cherchait cette paix partout, pour ton pays et ton peuple ainsi que tous les peuples opprimés. Nous ne t’oublierons jamais.  



16/04/2012
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