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Entre excuses et regrets.

 

On l’a dit dans l’article intitulé « Hausse de tension au Moyen Orient» (28/08/11) que dans le dictionnaire israélien le mot « excuse » n’existe pas. On ne trouve que le mot « regret » qui avec le temps s’est avéré insuffisant. Le premier ministre de ce pays le confirme : « Nous n’avons pas besoins de nous excuser» mais nous avons « des regrets pour les pertes humaines » dit-il dans la crise qui secoue les relations de son pays avecla Turquie. Les événements qui se succèdent dans la région, doivent pousser ce pays à revoir la composante de son dictionnaire et ajouter ce mot qui est devenu très nécessaire dans les relations internationales et dans le vocabulaire diplomatique.

Les relations isrælo-turques qui étaient  florissantes presque dans tous les domaines et en particulier le domaine militaire, se voient en nette détérioration depuis le raid mené par Israël ( 31/05/2010) contre un ferry turc qui était en route vers Gaza et qui a fait neuf morts.

« L’enfant gâté » qui fait n’importe quoi sans que personne ne lui demande de compte rendu se trouve aujourd’hui devant un sérieux test. Il doit choisir entre demander officiellement des excuses et ça sera une première dans la diplomatie de ce pays avec un goût d’échec, ou bien ne pas le faire et perdre son seul allié dans une région où il n’est entouré que d’hostilité. Jusqu’à présent Israël résiste, tient bon grâce au soutien que lui apporte les USA. Grâce aussi à ce dernier, le Conseil se sécurité de l’ONU lui donne raison dans l’affaire du car-ferry ce qui irrite la Turquie qui menace d’aller loin dans la révision de ses relations avec Israël. Ces menaces ne se font pas trop attendre puisqu’elle renvoie l’ambassadeur israélien à son pays.

Que doit donc faire Israël ? Révisera –t-elle son dictionnaire pour ajouter ce mot qui manque ou tournera-t-elle le dos pour toujours à son allié et l’ajouter à la liste des hostiles? Le temps presse, les évènements se succèdent et la réponse est devenue d’une grande importance.

Un autre camp suit avec attention la polémique entre ces deux pays et attend avec impatience son aboutissement en espérant être en sa faveur bien sûr. Ce camp n’est autre que celui des palestiniens, surtout ceux de la bande de Gaza qui voit en la Turquie un nouveau allié fort et déterminé pour leur cause.

Affaire à suivre.



09/09/2011
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