Villageois blog's

La mort sévit dans la corne de l’Afrique et en particulier en Somalie. Toutes les conditions lui sont favorables. La guerre qui refuse de se terminer et qui se renouvelle à chaque fois qu’on la croit atteindre son ultime phase. La pauvreté qui règne vu la situation dramatique que vive ce peuple depuis longtemps. Les maladies et les épidémies engendrées par la famine. Et pour terminer la collection voilà la sécheresse qui arrive dans un moment inopportun.

Les somaliens ne trouvent rien à manger. Même la nature s’est mit contre eux. Pas d’eau du ciel et pas de nourriture de la terre. Pas d’aides humanitaire de la part de la communauté internationale. Les enfants meurent entre les mains de leurs mamans qui ne peuvent rien pour eux. Des scènes éprouvantes qu’on voit. Ce qu’on ne voit pas est plus horrible encore. Manger son petit pour survivre ou sauver d’autres n’est pas exclu. On ne peut pas blâmer ces gens s’ils le font. Ce ne sont pas eux les cannibales mais ceux qui peuvent sauver ces gens d’une telle situation et qui ne réagissent pas.

Notre lexique est riche sur papier: Droit de l’homme, de la femme, de l’enfant, Onu, Unicef, Union Africaine… Sur le terrain c’est autre chose. Avant de mettre ce « lexique »  en marche, il doit passer par le « tri » et c’est lui qui nous dicte si on doit agir ou pas. Pour ce peuple il est probable qu’un non s’oppose. Et si ce peuple mourra ? On le pleurera… sans regret.