Chaque jour on apprend que quelqu’un s’est tué ou s’est fait tuer. On se tue par tous les moyens. Le suicide n’est plus un tabou. Même nos petits enfants qui ne connaissent encore rien de cette vie se donnent la mort. Nos femmes, ce sexe qu’on croyait faible sont devenues courageuses pour rejoindre l’au-delà avant terme.   

On n’a plus peur des châtiments divins. Les cœurs se vident de la foi, s’éloignent de plus en plus de la croyance. Les gens on perdu confiance dans leurs imams qui prêchent le bien et commettent le contraire. Au lieu de les rapprocher de leur Créateur ils les font éloigner de Lui par leurs actes. N’en parlons pas de leur grand chef le ministre et son administration. Ils vivent dans un monde non religieux alors qu’ils dirigent une instance religieuse.    

On tue pour n’importe quoi.  On n’a non plus peur des lois pénales et leurs peines. L’assassin sait dorénavant qu’il sera gracié par le président de la république à l’occasion de la future fête nationale. Les prisons sont devenues des hôtels étoilés. Là on trouve des commodités qu’on ne peut avoir chez soi. Ce sont ‘’les droits de l’homme’’ (américains et européens) qui veulent cela.

 N’ayant plus peur des lois, on fait ce qu’on veut et ce qu’on peut. Le mot « haram » (illicite) n’existe plus, il a disparu du lexique de la morale. Le trafique de drogue bat son plein. On achemine la drogue par quintaux et tonnes dans des camions sillonnant tout le territoire, traversant le pays de long en large.

 La contre bande vit son « printemps ». Les malfaiteurs s’enrichissent en exportant notre part des produits alimentaires à travers les frontières. Le peu qui reste, on nous le verse au compte goutte et à des prix irréels. On asphyxie tout un peuple, on le rend malade, au vu et au su des autorités qui restent les bras croisés. On dirait qu’on a deux gouvernements  qui nous dirigent. Un légal mais comme il est trop occupé par les législatives il a cédé la direction à l’illégal pour faire de nous ce qu’il veut et ce qu’il peut.