Tuez-les, vous ne risquez rien.
En Egypte les soldats tuent. Les gens, des « terroristes » tombent par dizaines, centaines, le sang coule à flot. Le monde occidental, là où on apprend et on fait apprendre aux autres à chanter la chanson des « droits de l’homme » et celle de la « démocratie » ferme l’œil, bouche l’oreille.
En Egypte les couleurs ont changées de couleur. Le sang n’est plus rouge, il est de couleur « frère musulman ». Les mots aussi ont changés de signification: Le putsch est devenu révolution. Les nombres à leur tour ont changés de valeur: Les milliers de manifestants « amis » on les voit millions alors que les millions « ennemis » on les voit milliers. Qui croire? Le monde occidental croit l’homme fort bien sûr. Ce qu’il dit est la vérité.
En Egypte c’est la chasse à l’homme qu’on mène contre ceux qui dénoncent le régime militaire. C’est aussi l’occasion de faire « taire » et à jamais ces «frérots» dans les prisons. L’armée dit qu’ils sont morts asphyxié après avoir tenté de s’évader. Les images montrent des corps calcinés. L’image arrive à l’autre rive occidentale floue.
Le mutisme occidental encourage ces soldats à faire ce qu’ils veulent car ils savent qu’ils ne risquent rien.
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